Questions - Réponses / FAQ
Dans quelles situations le CSE peut-il faire appel au cabinet Impact Études, expert Habilité ?
L’habilitation de l’expert auquel le CSE peut faire appel est une certification justifiant de ses compétences. Cette certification est délivrée par un organisme certificateur accrédité par le comité français d’accréditation ou par tout autre organisme d’accréditation mentionné à l’article R. 4724-1 du code du travail.
L’arrêté du 7 août 2020 fixe les conditions et les modalités d’exercice des missions d’expertise dévolues à l’expert au titre de ces dispositions, ainsi que les procédures de certification de ces experts (pour rappel, du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2021, le CSE pouvait faire appel à un expert « agréé » ; depuis le 1er janvier 2022, il doit s’agir d’un expert « habilité » – ou « certifié »).
Plus d’informations sur le site officiel.
Le CHSCT existe-t-il toujours ?
Y a-t-il des formations obligatoires pour les CSE ?
Impact Études propose-t-il des formations en E-Learning ?
En tant qu'élus et DS, pourquoi se former sur les questions de santé au travail ?
Ils peuvent être sollicités par les salariés, l’encadrement ou l’employeur au travers de nombreuses questions et projet qui leur sont soumis. Pour permettre un dialogue social constructif mais qui assure la défense des droits des salariés et des élus, la formation est indispensable pour répondre aux besoins des salariés et affirmer son rôle au sein des instances de représentation du personnel.
Quels sont les membres du CSE qui doivent bénéficier de la formation obligatoire santé, sécurité et conditions de travail ?
A compter du 1er avril 2022, les durées de la formation sont les suivantes :
Membres de la CSSCT (entreprises de plus de 300 salariés) : 5 jours
Que faire en cas de danger grave et imminent ?
Cette alerte doit être datée et signée. Elle doit indiquer les informations suivantes :
L’employeur procède immédiatement à une enquête avec le membre du CSE qui a déclenché l’alerte. Il prend les mesures nécessaires pour remédier à la situation.
À la fin de l’enquête, une fiche de renseignements est adressée à l’inspecteur du travail.
En cas de désaccord entre l’employeur et le membre CSE, l’employeur réunit le CSE dans un délai de 24 heures.
L’inspecteur du travail et l’agent du service de prévention de la Carsat sont informés et peuvent assister à la réunion.
L’inspecteur du travail peut mettre en demeure l’employeur de remédier à la situation.
En cas de danger présentant un risque grave pour les salariés, les membres du CSE peuvent également voter le recours à une expertise auprès d’un expert habilité, selon les modalités prévues à l’article L. 2315-78 et suivants du Code du travail. Il est cependant nécessaire que le CSE motive son recours à l’expert sur la base d’éléments spécifiques qui démontrent que le risque est grave et actuel, de manière à réduire les risques lors d’une éventuelle contestation de l’expertise par l’employeur. Des échanges en amont avec l’expert choisi par le CSE sont possibles et souhaitables.
Comment mettre en place une réunion extraordinaire du CSE ?
Les réunions extraordinaires doivent être organisées dans les cas suivants :
Comme pour les autres réunions du CSE, la réunion extraordinaire fait l’objet d’un PV élaboré par le secrétaire du CSE.
Quand et comment mettre en place une expertise CSE ou CHSCT ?
A l’exception des expertises pour projet important (où le CSE participe à hauteur de 20% sauf si accord plus favorable), les expertises habilitées sont prises en charge intégralement par l’employeur.
Pour mettre en place une expertise, les élus au CSE doivent réaliser trois votes à la majorité des présents : le recours à l’expertise, le choix de l’expert et le choix du référent du CSE pour l’expertise. En amont, il convient de prendre contact avec l’expert pour bien préparer la résolution qui sera votée afin de réduire les risques d’une contestation par l’employeur.
Qui peut participer aux réunions du CSE ?
D’autres personnes peuvent participer aux réunions, si un sujet de l’ordre du jour relève de leur champ d’action. C’est le cas par exemple lors des 4 réunions annuelles obligatoires concernant tout ou en partie les sujets de santé, sécurité et conditions de travail et les réunions de la CSSCT, où doivent être obligatoirement invités la médecine du travail, l’inspection du travail et l’agent de prévention de la CARSAT (ou CRAM). Le responsable interne de prévention peut également assister à ces réunions.
Au-delà de ces participants, la participation d’autres personnes extérieures à l’entreprise aux réunions du CSE doit être prévue dans l’ordre du jour. En effet, l’employeur ne peut pas imposer la présence de personnes non prévues par la loi, il doit ainsi obtenir l’accord de la majorité des membres du CSE pour ce faire.
Quand mettre en place une CSSCT ? (Commission Santé Sécurité Conditions de Travail)
En dehors de ces obligations, un accord d’entreprise ou une décision unilatérale de l’employeur peuvent donner lieu à la constitution d’une CSSCT.
Quelles sont les missions de la CSSCT ?
Mais attention, le choix d’un expert ou les consultations doivent être réalisées au sein du CSE, la CSSCT n’ayant pas de personnalité morale distincte. Par ailleurs, au moins 4 réunions par an du CSE doivent obligatoirement traiter, entièrement ou en partie, des questions de santé, sécurité et conditions de travail (SSCT), d’où la nécessité d’un travail rapproché entre la CSSCT et le CSE.
Dans la pratique, et à contrecourant de ce que prétendent quelques employeurs, la CSSCT ne remplace pas le CSE sur les questions de santé, sécurité et conditions de travail : elle n’est qu’une commission en appui de l’instance.
Le CSE doit-il être consulté sur un licenciement pour inaptitude ?
Première situation : si le médecin du travail prononce l’inaptitude d’un salarié à son poste, l’entreprise est obligée à engager une recherche de reclassement. La consultation du CSE doit avoir lieu à ce moment précis, après le constat d’inaptitude par le médecin et avant la proposition de reclassement. Pour donner son avis, le CSE doit recevoir de l’employeur toutes les informations nécessaires (état de santé et conclusions du médecin du travail, démarche de reclassement…).
Deuxième situation : si l’inaptitude définie par le médecin du travail indique expressément que l’état de santé empêche le salarié de garder son emploi, l’employeur n’est plus obligé de chercher un reclassement. De manière automatique, l’obligation de consultation du CSE disparait également.
Quand mettre à jour le Document Unique ?
Chaque mise à jour doit alors déboucher sur des actions de prévention, si cela s’avère nécessaire.
A noter que depuis le 31 mars 2022, le CSE doit être consulté sur le DU afin de rendre un avis motivé sur le document présenté par l’employeur.
Source : INRS Focus juridique_Document unique d’évaluation des risques professionnels : quelles évolutions ?
Qui peut avoir accès au Document Unique ?
La mise à disposition du DUERP et de ses versions antérieures doit être effective pendant une durée de 40 ans à compter de son élaboration.